Marseille
Comme la première fois, Marseille se révèle être un refuge idéal pour s'exiler du brouhaha parisien. Nous sommes pour quelques jours chez ma cousine Léo où après avoir visité le Panier et le Mucem nous avons décidé de rester clouer dans le jardin de sa petite maison atypique avec des recoins partout. Sous le plaqueminier, la brouette rouillée présente une étrange poésie mêlant tranquillité et temps longs. La terrasse à l'ombre, sous la vigne, est un réceptacle rêvé pour les diners au calme. Le hamac accueille les siestes paisibles. Victor, que je n'avais pas encore rencontré, gazouille en chantant en s'extasiant d'un rien. Je suis à nouveau arrivée avec plein de petits cadeaux qui dans ses yeux ont tout de suite semblé être des trésors. Nous avons fait quelques courses qui promettent des barbecues (le fantasme ultime de tout parisien résidant dans une boîte à chaussure).
J'ai du mal à m'accoutumer à tout ce calme tant suis-je habituée au bruit de la rue Censier à Paris. Ici, le potager nous réserve des tomates qui ont du goût. Le soleil en douce commence à me faire dorer. Nous sommes au mois d'octobre et cette parenthèse a une saveur de vacances estivales. Ne pensons pas déjà au moment où nous aurons à rentrer, concentrons nous sur les commentaires de mon directeur sur ma thèse qui a élégamment souligné qu'il y avait encore un énorme boulot, tout en étant encourageant. Je compte les papillons et la suite, nous verrons plus tard...